
En Suisse, la Fédéralisme et les Subsidiarité vers les principes fondamentaux de l'État. Pour simplifier, cela signifie tout d'abord que la Confédération, les 26 cantons et les quelque 2600 communes de Suisse se répartissent les tâches publiques, les cantons devant être aussi autonomes que possible.
Le fédéralisme : Les cantons en Suisse ont un un degré élevé d'autonomie. Ils disposent de leurs propres constitutions, parlements (pas dans tous les cantons), gouvernements, tribunaux et police. L'une des conséquences est qu'il existe une multitude de normes juridiques différentes. Grâce à des accords entre les cantons, on veille à ce que l'espace économique suisse fonctionne malgré tout bien.
Grâce à ce système fédéraliste, les intérêts des petits groupes et des minorités sont mieux protégés. Un inconvénient est toutefois que l'interaction entre la Confédération, les cantons et les communes peut parfois s'avérer très complexe et coûteuse.
Subsidiarité : L'idée de base importante est que ce sont d'abord les petites structures (communes et cantons) qui sont responsables de la résolution des tâches. Si la commune n'est pas en mesure d'accomplir une tâche, le canton prend le relais. Et pour les tâches que le canton ne peut pas non plus accomplir seul, la responsabilité est transférée à la Confédération. La politique étrangère, le droit du travail, le droit civil et pénal, la formation professionnelle ou les infrastructures nationales en sont des exemples.